Et si on voyait les funérailles autrement?
- May Morin
- 12 juin
- 2 min de lecture
Et si on voyait les funérailles autrement?
Il y a quelque chose de sacré dans l’idée de dire au revoir. Pas un adieu douloureux, mais un dernier geste d’amour. Un moment suspendu, pour célébrer une vie qui a touché la nôtre.
Pendant longtemps, on a associé les funérailles à la tristesse, au gris, au silence pesant. Comme si la peine devait tout recouvrir. Mais peu à peu, les choses changent. On commence à voir la fin différemment. Et à lui donner, elle aussi, un sens doux, lumineux, profondément humain.
Car si l’on prend le temps d’y penser… une funéraille, c’est avant tout une célébration de l’amour qu’on a reçu, qu’on a partagé. Ce sont les souvenirs qui remontent — les vrais. Ce rire-là, sa voix, la chaleur d’un regard, une chanson qui nous unie encore.
C’est ce qu’on choisit de garder vivant.

Semer la beauté dans les adieux
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire son deuil. Mais il existe des approches qui peuvent enrober ce moment de douceur. Des gestes simples, posés avec intention. Un espace apaisant. Un détail soigné. Une fleur.
Non pas pour masquer la peine, mais pour l’accompagner avec amour et lumière. Comme si, même dans la fin, on choisissait de poser un geste de beauté. De dire : "Tu comptes pour nous. Tu as été aimé. Et tu le seras encore."
Un dernier au revoir, comme un rituel d’amour
De plus en plus de gens choisissent de créer des hommages qui leur ressemblent. Moins figés, plus personnels. Une musique significative. Une photo souriante. Un moment où l’on raconte, où l’on rit, où l’on pleure aussi — mais ensemble.
Ce n’est pas une rupture. C’est un héritage.
C’est dire : "Je me rappelle de toi dans tout ce que tu étais. Et c’est ce souvenir-là que je veux faire vivre."
Honorer avec intention
Rien n’efface l’absence. Mais ce qu’on choisit de faire dans ces moments-là peut nous aider à mieux traverser. Et parfois, le simple fait de dire au revoir avec intention, avec douceur, avec beauté, change tout. On ne fait pas que refermer un chapitre : On en éclaire la dernière page.
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Peut-être qu'il trouvera écho chez quelqu'un d'autre, quelque part - là où un dernier au revoir attend encore d'être enveloppé de lumière.
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